
Harmonie
Ce projet correspond à un projet d’architecture intermédiaire du second semestre de ma deuxième année du cursus architecte ingénieur. Il prend place dans une dent creuse de Strasbourg, la problématique était de considérer deux logements dans une parcelle étroite : un pour une famille dont le père est photographe et la femme est peintre accompagnés de trois enfants ; ainsi qu'un couple japonais appréciant le thé et le shakukachi.
Axonométrie

Claude Monet : "Qu'y a-t-il de moi? Que peut-il y avoir à dire, je vous le demande, d'un homme que rien au monde n'intéresse que sa peinture et aussi son jardin et ses fleurs."
Destiné à des familles très artistiques, la peinture, la musique, la photographie, l'intention de mon projet était de proposer une atmosphère poétique propice à l'inspiration par les émotions en éveillant tout leurs sens. Je souhaitais entendre les oiseaux chanter sur les notes du shakukachi, sentir la douceur et m'émerveiller devant le cerisier japonais fleuri toute l'année, regarder la pluie tomber par mauvais temps et le soleil zénithal briller depuis l'interstice libéré par les deux bâtiments. La qualité de lumière se perçoit depuis des brises vues s'alignant avec la façade lors de leur fermeture. Des SAS marquent la transition d'un espace intérieur vers un extérieur. Les courbes s'enlacent ou se referment délicatement et génèrent les pleins et les vides. Les deux bâtiments se complètent comme le yin et le yang et épousent les formes du cerisier japonais. Des espaces sont pleinement dédiés à l'exercice des activités des habitants et participent à la synergie du lieu : un salon de thé au RDC s'étendent en terrasse extérieure en face du cerisier et du jardin japonais, une large terrasse pour peindre pour Madame Kodak, un studio photo pour Monsieur Kodak, un potager où Monsieur Kusunoki pourra nourrir ses oiseaux.